Nous entendons autour de nous un peu de tout et n’importe quoi au sujet de la fermeture d’UGC Toulouse qui a eu lieu le 2 juillet dernier.
Un petit résumé de cet accord s’impose donc ; en effet, il a été signé par tous les syndicats représentatifs dans l’entreprise (dont la CFDT) à l’exception de la cgt, afin d’éviter des désinformations en cette période de campagne électorale.
Si nous ne cautionnons bien évidemment pas la fermeture de ce site, pas plus qu’un autre d’ailleurs, nous estimons que nous avons réussi à négocier l’accord le plus favorable possible pour les salariés de Toulouse, même si ce n’est jamais assez.
Deux options dans le cadre du Plan Social s’offrent à eux :
- Le salarié voulant rester chez UGC, préférant donc un reclassement interne, bénéficie d’une prime exceptionnelle de 2000€, de son déménagement pris en charge, et peut surtout aller où il le souhaite.
- Le salarié ne désirant pas quitter Toulouse et donc souhaitant partir d’UGC :
- aura dans un premier temps un congé de reclassement et d’accompagnement de 8 à 12 mois, afin de faire une formation ou de créer son entreprise ;
- pendant toute la durée de ce congé, son salaire sera maintenu ;
- à tout moment, il pourra revenir chez UGC via la bourse à l’emploi, car prioritaire à l’embauche ;
- à la fin de cette période, il touchera son solde de tout compte, pouvant aller jusqu’à plus d’un an de salaire et touchera son chômage si sa formation n’a rien donné ;
- et enfin, sur simple demande de sa part, il sera repris dans la future salle d’UGC Montaudran (le nouvel UGC de Toulouse), qui devrait ouvrir dans environ 2 ans.
Toutes ces mesures sont des propositions de la CFDT et si tu veux en savoir plus, nous te laissons lire le PV du Comité d’Entreprise Extraordinaire du 29 mai dernier.
Cet accord négocié et signé par la CFDT, contraint l’employeur à revenir vers les futurs élus du CSE (remplaçant le Comité d’Entreprise) afin de suivre au plus près l’ensemble des salariés d’UGC Toulouse, jusqu’à l’ouverture de Montaudran.
Nous sommes étonnés que dans une telle situation, toutes les organisations syndicales n’aient pas pris leur responsabilité en signant cet accord, quand on sait que sans celui-ci les salariés n’auraient bénéficié que des minimas du code du travail, à savoir, presque rien.
A vous de juger !