Avec la création du Comité Social et Economique (CSE), les anciennes Instances Représentatives du Personnel (DP, CE et CHSCT) ont fusionné (ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017). L’ensemble de leurs missions sont aujourd’hui remplies par les seuls membres élus du CSE.

Afin de favoriser la remontée des informations des salariés, mais aussi faciliter leur circulation auprès des élus du CSE, c’est-à-dire épauler le CSE dans ses missions, il est possible de nommer des représentants de proximité (RDP). Quel est leur rôle ? Comment sont-ils désignés ? Quels sont leurs moyens d’action 

À quoi sert un représentant de proximité (RDP) ?

Compte tenu des nombreuses missions aujourd’hui dévolues au CSE, remplies par les seuls élus de cette nouvelle instance représentative du personnel dans les salles d’au moins 7 salariés, il est possible de nommer un représentant de proximité (RdP) pour principalement décharger les élus du CSE de certaines tâches, dont principalement celle de garder le lien avec les salariés de l’entreprise que le CSE représente et défend.

Comme son nom l’indique, le représentant de proximité est nommé pour être au plus près du terrain. Sa mission est d’être en contact direct avec les salariés, d’échanger avec eux, de traiter de questions ponctuelles les concernant, de remonter leurs questions, problèmes, etc., aux élus du CSE.

Le RDP a pour rôle en particulier de traiter des questions relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail, mission que remplissait le CHSCT avant la création du CSE. Il peut ainsi se saisir de sujets comme l’amélioration de la qualité de vie au travail, de l’organisation du travail, la prévention des situations de harcèlement dans l’entreprise, etc.

Bref, un RdP est présent sur chaque salles UGC de 7 salariés et plus, pour faciliter le dialogue social en tant qu’observateur de terrain privilégié